LA LOI, COMME AMOUR DES LOINTAINS




http://www.c-e-r-f.org/fao-265.htm

LA LOI, COMME AMOUR DES LOINTAINS


Pas de démocratie sans loi, pas de liberté sans loi.
L'opposition de la loi à l'amour est une grande stupidité.


LIBERTÉ, SOLIDARITÉ ET LOI

La personne humaine vit et ne peut vivre, parler, être libre, que dans une société humaine et solidaire.
La société ne peut être humaine et solidaire sans Lois.

Les révolutionnaires de 1789 ont magnifiquement dit ce que devait être la Loi, dans une société libre :
- conception morale de la liberté :  « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce que ne nuit pas à autrui », la déclaration de 1793 précisait même, citant Hillel : "la liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui (…) sa morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait."
-  principe de liberté : « tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut empêché »,
- lien nécessaire entre liberté et loi et égalité  : la loi détermine les bornes de l’exercice des droits naturels de chaque homme, qui ne peuvent être que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.


FRATERNITE

La solidarité est une notion plus juste que celle de "fraternité".
Le côté sexiste de la référence à la fraternité pourrait être éliminé par l’emploi de l’expression « fraternité ou sororité » ou du mot inventé par Florence Montreynaud « adelphité ». Mais ce n’est pas le seul défaut de la référence à la « fraternité »...

Les humains ne doivent pas seulement se conduire les uns envers les autres en fonction de leur sentimentalité (la fraternité au sens figuré), ni à fortiori en fonction des liens de sang au sens littéral.

En veut on un exemple ? En pleine époque sentimentaliste XVIII°, les révolutionnaires se sont émus aux larmes en libérant leurs « frères », mais celles qui ne leur semblaient pas semblables à eux, pas vraiment « proches », les femmes, ils les ont, sans le moindre émoi, privées de leurs droits. Pire, n’écoutant que leur cœur outragé, ils ont assassiné celles qui osaient s’insurger...


L'INTERDIT N'EST PAS LA LOI

L'interdit est la forme la plus discrète de la loi : il ne dicte pas le bien à faire, il interdit de faire le mal [1].
L'interdit peut être une des formes de la loi, il n'est pas le seul, il n'est même que l'exception dans une loi fondée sur le principe de liberté.
Dire que la loi est l'interdit, interdit à faire respecter par la force, c'est ravaler la loi à la loi du plus fort.


LA PUNITION N'EST PAS LA LOI

Sans sanction pas d'assurance de respect des lois, mais toute sanction n'est pas une punition.
La punition est le fait d'infliger une souffrance à un être humain. Infliger une souffrance, sans que ce soit nécessaire pour éviter une autre souffrance, n'est jamais juste.
Il devrait être interdit de punir[2] .

LA LOI POUR VOIR LE MAL

Seule la "norme délibérée"[3], c'est à dire la loi, l'étude de la loi, permettent de voir les injustices et de les combattre. 
La coutume, "norme instinctive",  la politesse "norme impensée", soit disant émanations "du" peuple, ne font le plus souvent que traduire la loi du plus fort, la loi des dominants dans "le" peuple, dans le "on.
Sans espace (Agora) de débat, de pensée (Douma) commune, les injustices "traditionnelles" dans le "on" sont invisibles, impensées comme "injustices". Il n'y a même pas d'espace pour se demander ce qui est juste.

LA LOI POUR DIRE LE MAL

Dans un de ses bons jours, Antoinette Fouque[4] a expliqué que la loi permet la reconnaissance du mal en le disant, en le nommant : « L’absence de loi antimisogyne, à  l’instar d’une loi antiraciste, en période de crise identitaire renvoie les femmes au réel de la crise identitaire renvoie les femmes au réel de la mort. La misogynie reste déniée; elle n’est toujours pas reconnue comme un délit. Comme si, s’agissant des femmes, on avait peur de punir les hommes.
Dans la réforme du code pénal, on parle en général de « forts » et de « faibles », de « crime contre l’humanité », même si, dans trois exemples sur quatre, les criminels sont des hommes, et les victimes des femmes. Le délit n’est toujours pas nommé, donc le délit n’ existe pas; comme naguère le viol. Tant que le mot est absent, le crime spécifique peut être dénié. Le rôle de la loi n’est pas seulement de punir : la loi nomme, désigne, reconnaît; elle arrache au silence, au déni, elle rend énonçable; la loi démocratique, démocratisante, permet ainsi de penser."


LA LOI  OU : COMMENT VIVRE TOUS ENSEMBLE ?

Etre humain, c’est penser à son lointain, et non seulement à son prochain, et pour cela, réagir en raison et non pas uniquement d’après son cœur aussi tendre fut-il.

La loi c'est un essai de savoir : comment vivre toutes et tous ensemble, ensemble ?
La loi c'est : je me soucie des autres, pas d'un autre seulement parce que je l'ai devant les yeux et que cela me touche le cœur mais de tous, et pour trouver comment se soucier de tous, ce n'est pas seulement mon cœur qu'il faut mobiliser, mais mon cerveau, mon intelligence.

La loi n'est pas le contraire de l'amour, elle est ce qui permet l'amour, au sens d'amour concret et multiple : je me soucie de la bouffe des autres, qu'on ait tou-tes a bouffer, qu'il n'y en ait pas qui crèvent dans leur coin.
Et évidemment au passage on rappelle qu'il est interdit de d'étripailler et de trucidouiller autrui, vu que ça ne donnera à bouffer à personne.

Si je donne à celui qui me demande parce qu'il me fend le coeur, si je viole la dure loi pour lui donner à lui qui pleure, je me sens mieux, mais que restera t il pour celle ou celui que je n'ai pas vu, et pour qui je n'ai rien prévu, comment vais je entendre celui qui n'a plus la force de pleurer, celle que l'on fait taire ?

Pour me soucier de la personne que j'ai en face de moi, le cœur n'est pas suffisant non plus d'ailleurs, il risque de mener à la confusion, à des conduites d'emprise sous prétexte d'amour.

La loi c'est se poser théoriquement la question : qu'est ce que je fais si un conflit d'intérêt m'oppose à autrui ?  La loi et l'étude de la loi est l'effort fait pour penser d'avance la solution des conflits.
La loi repose sur la reconnaissance de la fatalité des conflits, du fait que la vie humaine, donc en société, est parsemée de conflits d'intérêts, de heurts, de dommages que l'on se fait.
Ce qui suppose de reconnaître qu'entre autrui et moi il puisse y avoir conflit d'intérêt, qu'il n'y a pas confusion, que par exemple il n'est pas vrai que "l'homme et la femme sont un et cet un est le mari". Par là, la loi est la reconnaissance de l'individualité des personnes, de chaque être humain.
S'il n'y a pas de confusion, de "communion" spontanée entre moi et l'autre, alors mon cœur ne suffit pas. Alors je dois passer mes sentiments au crible de la raison, de la réflexion pour savoir s'ils ne sont pas pathogènes…

La loi est moins interdiction que réglementation des rapports des humains entre eux afin qu'ils puissent vivre ensemble.

COMPASSION DANS LA LOI

Dans la loi, il y a la compassion, il y a les circonstances atténuantes, il y a les lois plus douces l'emportent sur les lois plus dures ...


LE COEUR A SON SERVICE

Etre humain, c’est même se méfier énormément de son cœur, trop viscéral. 

Sans réflexion, je n'agis qu'en fonction de mes instincts, je ne penche que vers mes "mauvais" penchants, l'être humain est spontanément égoïste, il est construit, animalement, pour sa survie, son cerveau ne sert qu'à s'adapter à ses besoins de survie et de domination, pour la survie, pour cela le coeur ment...

Mon coeur me dit que le plus fort que moi, mon protecteur est bon, que ce qui est bon pour moi, est bon tout court, mon coeur me détourne du plus faible que moi dont le regard m'interpelle, il m'en inspire du dégoût, il me le peint comme mauvais, comme coupable, punissable, méritant d'être écrasé, méritant d'être ma proie.
Voilà le langage du coeur.

Etudier les conflits d'intérêt possibles, permet de déjouer les productions viscérales de son cerveau, les justifications produites par son cerveau animal, de les analyser, de ne pas s'arrêter à la première idée, à la première interprétation..
Etudier les conflits d'avance, permet de ne pas être pris au dépourvu, de ne pas réagir de manière "primaire", même sous le coup de l'évènement : face à l'évènement brut, si j'ai par avance envisagé des évènements possibles, je suis déjà, au moins en partie dans un déjà pensé, alors à moins d'être sous un coup d'une violence extrême, ma réaction n'est plus primaire, elle est secondaire.

Il y a-t-il d'ailleurs des sentiments primaires ? Les sentiments passent par l'intellect. La sensation peut être primaire, mais le sentiment, la représentation que l'on se fait de l'évènement, l'humeur que l'on ressent face à un évènement, à une sensation, dépend de nos représentations, de nos idées.
Nos idées "primaires", ne sont que des idées non réfléchies, des préjugés, des idées dictées par le ventre, par nos viscères, mais elles ne sont pas pour autant des idées purement bestiales, elles sont l'adaptation animale à des données, y compris les données sociales et intellectuelles.

Si la loi dominante me dit qu'il est normal pour moi d'écraser l'autre, je me sens humilié, écrasé, nié, si je ne peux pas le faire, je me sens agressé par celui ou celle qui conteste mon droit, que je perçois comme un élément de mon intégrité. La contestation de ce qui m'était reconnu comme droit est la marque de ma vulnérabilité, et me fragilise socialement, c'est le signal aux vautours et aux plus forts; le signal qui me désigne comme une proie facile. Je me sens en droit d'être féroce, j'ai du mal à contenir mon impulsion féroce car je me sens en péril, en souffrance.
Voilà le langage du coeur.

La loi permet de "secondariser" ses réactions.
La loi permet d'éduquer ses sentiments en passant par l'intellect.
Pour ce faire, pour réfléchir, l'intellect a besoin des informations venues du coeur, des réactions de son propre coeur, il peut le mettre à son service :
« Le méchant est au service de son cœur, le juste a son cœur  à son service ».

Dire que le cœur suffit, c'est priver les humains d'un outil intellectuel primordial, d'une ressource humaine véritable corne d'abondance,  qui leur permet de se gérer eux mêmes, d'éviter les conflits, d'être autonomes, de se désaliéner, de se comprendre les uns les autres et les rapports entre eux, de s'organiser, et comprendre les problèmes d'organiser sans en référer ni au roi ni au prêtre. Dire aux humains que le coeur suffit, c'est en faire des soumis, manipulables et les manipuler sans aucun amour.



Elisseievna



[1] Sur "le bien et le mal" voir notre article dans la Revue du Cerf 1er trimestre 2001
[2] Voir commentaire du CERF de l'article 10 du projet de charte européenne, la Revue du CERF 2eme trimestre 2000
[3] Voir sur ce sujet notre article "Out Laws" dans la Revue du CERF 1er trimestre 2001

[4] "Il y a deux sexes"

Paul selon le Rabbin Rivon Krygier

http://www.franceculture.fr/emission-talmudiques-13-14-pour-une-nouvelle-lecture-de-paul-2014-01-26


Livres :  

Sache et observe que les plus avisés des savants chrétiens ....




Hervé-élie Bokobza
Je publie ce texte édifiant de R. Yakov Emden appelé le Yabets (1698-1776), une des plus grandes autorités du judaïsme ashkénaze. Ce texte est sans conteste l'un des plus ouvert que j'ai pu lire dans la littérature rabbinique vis-à-vis des Chrétiens. Ceci est d'autant plus extraordinaire sachant que son auteur était réputé pour être le plus grand combattant du Shabtaïsme. C'est un peu long mais ça mérite d'être connu, (la traduction a été faite par votre serviteur):

"Sache et observe que les plus avisés des savants chrétiens ne se contentent pas d’approfondir leur recherche dans la Torah écrite, de faire connaître sa valeur et de l’ériger comme étendard dans le monde, mais soutiennent aussi la Torah orale, la protège, à l’abri de toutes agressions. C’est ainsi que lorsque des membres mal intentionnés, fautifs de notre peuple, voulaient s’en prendre au Talmud, le détruire et l’anéantir du monde, des défenseurs [parmi les chrétiens] se sont engagés pour le sauver.
Comme l’écrit [R. ‘Haïm b. Betsalel (1530-1588)], le frère du Maharal de Prague, qui, dans le deuxième chapitre de son livre Sefer Ha’haïm témoigne : « J’ai entendu dire par des anciens du pays que dans les temps passés des impies de notre peuple se sont insurgés contre le Talmud, avec pour intention de le brûler. Ceci du fait de certains passages qui prêtent [pour le non initiés] le flan à la raillerie. Et voilà qu’ils sont presque parvenus à concrétiser leur odieuse besogne. Jusqu’à ce que Dieu éveille l’esprit d’un chrétien qui s’est tenu devant les princes et les gouverneurs des peuples et qui a pris la défense de ce livre Saint. Il leur expliqua que les étranges historiettes qu’on peut lire dans le Talmud sont comparables aux herbes et poisons mortels ou autres encens semblables que l’on trouve dans les drogueries et qui pourtant peuvent-être dans certains cas d’une grande utilité pour la santé. Ainsi que l’écrit le Roi Salomon. Sauf que ce genre de médicaments ne peuvent être vendus qu’à des médecins réputés, qui seuls sont capables de discerner dans quel cas ils sont bon pour l’homme, et dans quelles conditions les utiliser pour éviter tout danger. Il en est de même des aphorismes des sages et leurs mots d’esprits, qui ne peuvent être compris que par des initiés. Mais qui sont des poisons de morts pour les idiots qui avancent dans les ténèbres. Les paroles de ce chrétien ont convaincu les rois et les gouverneurs, au point que les délateurs soient sorties désemparés. »
C’est comme ça que parmi les chrétiens beaucoup de savants ont fait l’éloge de la profondeur de la sagesse de nos sages dans la aggada, en affirmant que leur procédé, de parler par énigmes, emploie la méthode des anciens. Ces mêmes savants se sont aussi mépris de ces juifs en leurs temps qui se permettaient de tourner en dérision les paroles de leurs Maîtres. Malheur à une telle honte et un tel affront. Combien de sages chrétiens ont été de vrais défenseurs d’Israël, de leur foi et de l’enseignement de leur Torah. Dont figure en particulier des papes de Rome tels que Grégoire, et son disciple Augustin, ainsi que Sixte, Justin, Reuchlin, Bernard, et beaucoup d’autres semblables, qui ont sauvés Israël du piège dont ils ont été jeté par les ennemis d’Israël et sont parvenus à faire annuler plusieurs pogromes contre le peuple juif.
Soir en plus attentif à l’œuvre de Dieu qu’il a agit pour nous dans notre exil. Si ce n’était en effet l’entremise de ces nombreux et grand princes, parmi les Chrétiens, la Torah aurait presque fini par être oubliée. Ce sont eux qui se sont mobilisés et qui ont investis de leurs propres biens, pour publier les œuvres saints que nous possédons ; Bibles, Mishna, Talmud, les œuvres midrashiques, incluant les plus grands classiques des ouvrages des commentateurs. C’est par leur intermédiaire que nous devons leurs publications, qu’ils ont publiés dans des collections de qualités. Sans leurs soutiens personne n’aurait eu les moyens de publier un millième de ce qu’ils ont faits. Il va sans dire que nous leur sommes redevables et leur devons reconnaissances, tout comme nous sommes reconnaissant à Dieu que « c’est pour nous apporter subsistance que Dieu les a envoyé devant nous » . 

R. Jacob Amden (1698-1776) – (Est Avot sur les Chapitres des Pères 4, 11)


Judaisme et christianisme sur Akadem + qui est Jésus selon des israéliens ?

 Chagall


Israelis: Who is Jesus to you?



Pour commencer: les judéo-chrétiens

D'où vient le christianisme ?  (12 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions

D’où vient le christianisme? (1/5)

Le Talmud et l'exclusion du judéo-christianisme  (90 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions

D’où vient le christianisme? (2/5)

Les nazaréens, disciples de Jésus  (36 min)

François Blanchetière - professeur émérite des Universités

D’où vient le christianisme? (3/5)
Le juif Jésus  (40 min)
Daniel Marguerat - professeur de Nouveau Testament à l'Université de Lausanne



D’où vient le christianisme? (4/5)

Le lieu, le corps et l'esprit  (55 min)

Daniel Schwartz - professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem

D’où vient le christianisme? (5/5)

Les Evangiles à la lumière de la Tora  (36 min)

Marie Vidal - exégète, écrivain






Juifs et premiers chrétiens (1/3)

De l’acceptation bienveillante au rejet  (99 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions


Juifs et premiers chrétiens (2/3)

Quand le Talmud raconte Jésus  (71 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions

Les relations entre les juifs et les premiers chrétiens (3/3)

Les relations entre les juifs et les premiers chrétiens  (66 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions

Regard juif, regard chrétien

L'attente du messie  (112 min)

A. Abécassis - philosophe - J. Beau - evêque - A.C. Fouillet - journaliste, modératrice


Pour commencer: le Temple de Jérusalem

Le Temple de Jérusalem  (11 min)

Dan Jaffé - docteur en histoire des religions



Panim-Pnim, visage et intériorité (6/15)

Paul, un juif au carrefour des identités  (36 min)



L'Eglise et Israël (1/4)

Quand l'Eglise fait techouva  (23 min)

Madeleine Cohen - vice-Présidente de l'AJCF




Eglise et Israël (3/4)

Le regard de l'Eglise sur le judaïsme  (54 min)

Jean-Marie Lustiger - cardinal



Eglise et Israël (4/4)

La Tora vue par la chrétienté  (50 min)

Jan Joosten - pasteur et théologien


3000 ans d'attente

Une histoire du Messie  (36 min)

M. Hadas-Lebel - historienne - A. Mercier - journaliste



Juifs, chrétiens et Bible - Cours n° 1/4

Le judaïsme, source de l'iconographie chrétienne  (100 min)

Sonia Fellous - historienne



Juifs et chrétiens à l'aube du 21e. (4/5)

Y a t-il encore place pour la spiritualité?  (113 min)

A. Abécassis - philosophe - O. Abel - philosophe - L. Ferry - philosophe - P. Thibaud - pdt AJCF



Repères bibliques - Cours n° 12/14

Israël, Rome et l'Eglise  (30 min)


Claude Riveline - chercheur en sciences de gestion