Erik Tegner, journaliste défenseur des juifs et menacé ....

 

Merci à Erik Tegner pour sa défense des juifs contre l'antisémitisme, merci de continuer à parler malgré les menaces contre sa vie. 




" 14 octobre 2025"L’islamiste qui me menaçait de mort vient d’être condamné à 2 ans de prison dont 1 AN FERME avec mandat de dépôt et exécution provisoire !" 



 


Le judaisme et les Juifs vus par Pierre Rehov

 

sur X le 20 octobre 2025

«  L’homme n’était plus au service des caprices divins, c’était le divin qui invitait l’homme à être meilleur que lui-même. »

«  dans les hôpitaux israéliens, on soigne les enfants de Gaza tandis que le Hamas utilise les siens comme boucliers humains « 



L’HISTOIRE DE LA HAINE : L’ANTISÉMITISME, MAL ABSOLU DE L’HUMANITÉ 


I. Le peuple qui promut l'idée d'un Dieu unique Depuis qu’il marche sur cette terre, le peuple juif dérange. Non parce qu’il possède, non parce qu’il conquiert, mais parce qu’il pense autrement. Dans un monde païen, fait d’idoles et de dieux rivaux, il osa une idée folle : un Dieu unique, invisible, omniprésent, qui n’a ni image ni nom. En cela, il se démarquait totalement du monotheïsme tel que perçu par Akhenaton. C’était le scandale absolu. L’homme n’était plus au service des caprices divins, c’était le divin qui invitait l’homme à être meilleur que lui-même. Pour la première fois dans l’Histoire, un peuple affirma que la morale précède la force, que la justice prime sur la victoire.

Ce peuple portait l’idée d’un Dieu universel, mais il fut puni pour l’avoir révélée. Il n’avait ni empire ni armée, seulement une parole : “Tu ne tueras point.” Et le monde, qui tuait sans scrupule, lui en voulut de cette phrase. Car l’homme préfère ses dieux faciles à un Dieu exigeant. Il préfère la statue à la conscience, le rite au devoir, la peur à la responsabilité.

 

II. Rome, la croix et le rejet Quand vint Rome, elle ne comprit pas ce peuple sans idoles. Elle rasa son Temple, dispersa ses fils et ses filles, mais ne put éteindre leur foi. Alors, la haine prit une autre forme : la théologique. Le christianisme naissant, fils spirituel du judaïsme, voulut s’affirmer en rompant avec son père. Il fit des Juifs les témoins maudits de l’ancienne alliance, puis les accusa d’avoir tué leur propre Dieu. Ce mensonge, ce crime spirituel, allait nourrir deux millénaires de ténèbres. Des bûchers de l’Inquisition aux ghettos de Pologne, des Croisades aux pogroms, les Juifs furent l’éternel bouc émissaire d’un monde qui cherchait un coupable à ses propres fautes. Ils étaient trop riches ? On les jalousait. Trop instruits ? On les haïssait. Trop fidèles à leur foi ? On les soupçonnait. À chaque siècle, une raison nouvelle pour la même haine.

 

III. Le mensonge comme prélude à l’extermination Toujours, la haine des Juifs commence par le mensonge. On les accuse d’empoisonner les puits, de voler les enfants, de comploter contre les nations. Chaque accusation prépare un massacre. Et chaque massacre prépare un silence. Puis vint le XXe siècle, et avec lui la haine industrielle, rationnelle, méthodique : la Shoah. L’Allemagne cultivée, patrie de Kant et de Goethe, avait décidé d’effacer la conscience qu’elle devait à Moïse. Elle inventa les chambres à gaz pour purifier la planète de ceux qui avaient révélé au monde la notion même de pureté morale. Après Auschwitz, on jura : “Plus jamais.” Mais les mêmes mots, les mêmes poisons, ont ressurgi sous d’autres masques.

 

IV. Israël, le Juif parmi les nations En 1948, le peuple juif crut renaître libre. Il avait retrouvé sa terre, son refuge, son nom. Mais l’Histoire n’avait pas renoncé à sa cruauté. À peine Israël naquit-il qu’on l’accusa déjà de crime. Les nations arabes jurèrent sa destruction. Les nations occidentales, par lâcheté ou par calcul, feignirent de ne pas comprendre. Aujourd’hui encore, alors qu’il affronte les tueurs du Hamas, les héritiers des pogroms médiévaux osent le mot “génocide”. Un mot sacré, profané, détourné contre ceux qui en furent les victimes absolues. Ils inversent la mémoire, travestissent les faits, font d’un peuple assiégé le bourreau, et d’une organisation terroriste l’innocente. Le mensonge précède toujours la haine, et la haine prépare toujours le meurtre. Ceux qui crient au “génocide” en parlant d’Israël oublient – ou refusent de savoir – que jamais dans l’histoire de la guerre un État n’a tant protégé les civils ennemis. Que dans les hôpitaux israéliens, on soigne les enfants de Gaza tandis que le Hamas utilise les siens comme boucliers humains. Mais la vérité n’a jamais intéressé les antisémites. Ils préfèrent les images, surtout celles qu’ils ont eux-mêmes fabriquées.


 

V. La malédiction de la morale Pourquoi le peuple juif ? Parce qu’il rappelle au monde ce que le monde voudrait oublier : qu’il existe une loi plus haute que la force, un Dieu qui voit tout, même ce que l’homme cache. Parce qu’il est la mauvaise conscience des tyrans et le miroir des hypocrites. Parce qu’il continue d’exister malgré tout — et qu’à chaque époque, sa survie même devient une provocation. L’antisémitisme n’est pas une opinion. C’est la négation de la conscience. Il a changé de visage, de discours, de vocabulaire, mais il reste la même abomination : celle qui nie à un peuple le droit d’exister, au nom d’une haine sans cause. Aujourd’hui, on le nomme “antisionisme”. C’est le même poison, simplement versé dans une coupe plus élégante. On ne peut pas haïr le Juif sans haïr Israël. On ne peut pas maudire Israël sans ressusciter la haine du Juif.

 

VI. La lumière dans les ténèbres Et pourtant, ce peuple vit, crée, guérit, enseigne. Il a donné au monde les prophètes, les savants, les prix Nobel, la Bible et la conscience. Chaque fois qu’on l’a voulu mort, il a répondu par la vie. Chaque fois qu’on l’a frappé, il a répondu par la connaissance. Chaque fois qu’on l’a isolé, il a éclairé les ténèbres. Il ne s’agit pas seulement de défendre Israël. Il s’agit de défendre l’idée même d’humanité. Car celui qui hait le Juif finit toujours par haïr l’homme. Et celui qui défend Israël défend la vérité, la mémoire, la liberté. L’histoire du peuple juif n’est pas celle d’une victime éternelle. C’est celle d’une lumière qu’aucune nuit n’a jamais pu éteindre.

 





Ariel et Kfir Bibas, deux enfants assassinés

 




Shirl , Ariel et Kfir, enlevé par les monstres, les "animaux", qui les ont ensuite tués.


Pr Sami Al Deeb sur " La Palestine et les juifs "

 

Le Pr Sami Aldeeb, professeur de Droit Islamique, défend les droits humains, pour tout être humain.

Ce qui est aussi mon opinion politique.

Il expose dans ces vidéos sa vision de l'Etat d'Israel.

Il est palestinien, né à Jenine, dans une famille chrétienne, arabophone : il est donc concerné par la situation en Israel, Judée Samarie, Palestine, Cisjordanie  .. " appelez les comme vous voulez ..."

Il a explique son analyse de l'idée sioniste, du droit israelien. 

Par ailleurs il a aussi sa vision de la bible et de l'éthique/droit juif, de la loi juive.

Sa vision est donc celle d'un Palestinien qui n'a aucune indulgence pour la loi islamique, et qui a vécu toute sa jeunesse en Cisjordanie,  et qui a étudié la bible en tant que séminariste : d'où son grand intérêt.

Emission 1 

voir les emissions 1 et suivantes sur la chaine Youtube du Pr Aldeeb





À la rencontre des sages d'Israël R. Haïm Brisk X par Hervé-élie Bokobza

 À la rencontre des sages d'Israël R. Haïm Brisk X   27 mai 2020

À la rencontre des sages d'Israël
R. Haïm Soloveichik X
Après avoir disserté sur la méthode autant révolutionnaire que géniale de R. Haïm de Brisk dans la conceptualisation du Talmud à travers des témoignages et des exemples de ses enseignements, nous poursuivrons sur l'impact qu'a eu cette méthode dans l'univers de l'étude de la Torah, nous aborderons aussi un échantillon de la richesse des autres approches qui lui sont à la fois antérieures et contemporaines, en pointant aussi ses limites par une utilisation outrancière et mal maîtrisée de cette approche complexe et innovante.
Tel que nous l'écrivions dans un article à ce sujet :
"En dépit du génie indéniable de l’approche briskienne, de la réelle révolution que cela a pu apporter aux études talmudiques, notre expérience personnelle, ajoutée au fait d’avoir côtoyé de vrais maîtres, nous a révélé les limites d’une telle démarche. Pour notre part, une telle approche conceptuelle ne vaut qu’une fois qu’on a d’abord saisi le sujet étudié, dans sa cohérence interne. Le fait de vouloir résoudre des contradictions ou d’expliquer le fondement des discussions halakhiques s’avèrent pertinent que si au préalable on peut prétendre à une compréhension limpide du sujet. Sinon on tombe très vite dans du prémâché, dans de la facilité outrancière. R. Haïm ainsi que ses disciples pouvaient utiliser cette méthode en tant qu’ils avaient la connaissance nécessaire pour ça. Mais à y voir de plus près, en l’occurrence de nos jours, dans le monde de l’étude de la Torah, une telle approche relève d’une paraisse intellectuelle. Trop de Brisk tue la méthode Brisk."
Il est possible que nous aurions besoin de deux séances à ce sujet avant d'aborder un autre de ses contemporains qui aura pousser encore plus loin cette notion conceptuelle de la Halakha j'ai nommé R; Joseph Rozen celui qu'on a appeler le Rogachover !


R. Haïm de Brisk IX (de la notion de miracle, suite)

R. Haïm de Brisk IX (de la notion de miracle, suite)   24 mai 2020


À la rencontre des sages d'Israël
Rendez-vous à 17h
On a beaucoup écrit sur la notion de miracle dans la pensée juive, nous en avions nous-même touché un mot dans une de nos premières vidéos au sujet de l'ouverture de la mer. Il est un sujet qu'on traite peu qui est celui de la nature de l'objet du miracle dans le contexte de la Halakha. L'un des exemples les plus significatifs est le miracle de hannouca, les sages disent que la fiole d'huile pure, qui avait été trouvé dans le Temple après que les Grecs l'avaient souillé, contenait assez d'huile pour allumer le candélabre dans le Temple pour un seul jour, et que le miracle a permis qu'il reste allumé huit jours. Mais une telle huile miraculeuse qui descend du ciel, telle la man dans le désert, est-elle cashère pour accomplir le commandement de la Torah d'allumer le candélabre dans le Temple, alors que le verset exige d'utiliser de l'huile d'olive? (Ex 27, 20). La Halakha, nous dit Soloveichik dans l'homme de la Halakha, ne s'intéresse pas à la notion de miracle comme témoignage du surnaturel, mais dans un contexte purement halakhique, si la halakha exige de l'huile d'olive cela signifie que l'huile de miracle n'est pas valable, le fait que cela soit la main de Dieu ne résout pas le problème car la Torah n'est pas dans les cieux. (Cf. Le fameux récit du four d'Aknaï Baba Metsya 59, b)
Il est intéressant de voir une idée similaire dans les Évangiles dans la Parabole du riche et de Lazare, Jésus fait dire à Abraham qui répondit au riche qui voulait que Lazare revienne du séjour des morts leur enseigner la Loi :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et [le riche] lui dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 29-31).
Nous poursuivrons ce sujet à la lumière des enseignements de R. Haïm de Brisk et d'autres de ses contemporains.